Après les chevaux, les poules…
Sur les conseils d’une amie (Brigitte compatriote, tu te reconnaîtras !), et voyant depuis longtemps que nos poules s’arrachaient les plumes (au sens propre comme au figuré) par manque d’espace, j’ai décidé de les changer d’enclos.
Avant
Le problème c’est que mon chéri ne voulait pas qu’elles réintègrent le poulailler. Faut préciser que cette dépendance a eu plusieurs usages depuis que j’habite ici :
D’abord poulailler, avec niches et pondoirs, murs de pierre et sol ciment, petit enclos tout autour.
Puis chenil, deux dogues allemand à l’époque (Uchka et Artémis, je vous en parlerai plus tard de celui là) qui restaient dehors pendant que nous étions au travail. Attention, palette isolant la couche du sol, lampe chauffante et rideau de bandes plastic (un peu de confort quand même !) + espace agrandi pour se dégourdir les patounes .
Puis pièce pour ranger le mobilier de jardin et les vélos. (Uchka dort à la maison ; Artémis a trouvé une autre famille.)
Et maintenant, elle sert toujours de lieu de rangement pour le mobilier de jardin, donc si on y laisse aller les poules, je vous dis pas le carnage ! (pouah, des crottes partout… et puis ce serait Pâques tous les jours pour aller à la chasse aux œufs dans ce fourbis !).
Bref fallait fabriquer un autre habitat pour nos volatiles (merci Brigitte…n’avions pas assez de boulot, il a fallut que tu me culpabilises avec tes poules apprivoisées !). Jean-Pierre, qui a de la mémoire et quelque fois le sens pratique (pas toujours, dommage…) me rappelle que je voulais déplacer les tuiles de réserve, propose de les entreposer dans l’enclos et d’en utiliser pour monter un toit pour les pondeuses. Ni une ni deux, nous voilà au boulot. Rapatrier toutes les tuiles récupérées, et les empiler pour faire des cloisons. Poser dessus les vieilles plaques d’ « éternit » qui nous restent et le tour est joué ! Joué, enfin ouille le dos, les épaules et les poignets (paracétamol pour moi, pour passer une bonne nuit sniff !) !!
Après avoir installé la paille, l’abreuvoir et la mangeoire, restait à transférer les poules…
Là ce ne fut pas une sinécure : J-P d’un coté du mur pour les faire renter dans l’ancien abri, et moi de l’autre côté qui leur coure après pour les attraper. Quesque ça coure vite une poule quand elle croit qu’elle va passer à la casserole !! Elle saute, elle vole et moi j’ai l’impression d’avoir six bras tant ils partent dans tous les sens pour happer une patte ou une aile et fixer la peureuse récalcitrante au sol.
Enfin, déposer délicatement les volatiles stressés dans leur nouvel espace. Là explosion de joie et course folle vers ces paradis de feuilles mortes, d’herbes fraiches et de terre regorgeant de vers gras et autres bestioles délicieuses…( attention c’est les poules qui courent, pas nous…on mange pas des vers, nous, hum !..)
OK, on mettra des tuiles sur les plaques, ce sera plus joli.
C'est mieux hein ?
Miam, les bons œufs en perspective avec des poules si heureuses
Merci Brigitte!