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  • : Le blog de murieldugachignard
  • : Notre chambre d'hôtes,notre vie avec nos animaux, mes coups de coeur ou mes découvertes, le tout saupoudré d'humour.
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Photos Roger Vanderhoeven

DSCN0522

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    pour voir la galerie de papa

C'est le moment de préparer vos prochaines vacances...

 

Je vous propose de faire un petit séjour dans notre joli bocage

 

La nature, le calme, la convivialité vous attendent dans notre


Chambre d' Hôtes du Gachignard


à Courlay - Nord Deux-Sèvres (79)

 

 

Cliquez sur la photo pour en savoir plus  ;o)

 

  http://i1115.photobucket.com/albums/k545/Murieldugachignard/Autres%20photos/DSC_15832.jpg

 

Ou alors, rejoignez nous sur   MURIEL79

Texte Libre

Cher(e) ami(e)s du blog,

 

Ce blog Overblog sera définitivement fermé le 31 décembre 2012.

 

Comme vous le savez, j'ai créé un autre blog sur Eklablog :   Muriel79

 

Je vous remercie de tout coeur de m'y avoir suivie.

 

Bonne journée à tous et à toutes et


Bonnes Fêtes de fin d'année

 

Muriel.

 

 

Pour un petit commentaire....

Attention ! J'ai désactivé le module Commentaires sur ce blog:

Si vous désirez me laisser une petite trace de votre passage...désormais c'est

  

ICI


ou


http://muriel.eklablog.fr


http://www.icone-gif.com/gif/emoticones/content/emoticones-content-057.gif  Merci   http://www.icone-gif.com/gif/emoticones/content/emoticones-content-057.gif


19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 09:04

lucy - Copie           cali - Copie

 

 

 

A la suite d’un hiver froid et particulièrement long pour notre région, le printemps a enfin montré le bout de son nez. Le soleil a commencé à réchauffer l’atmosphère et  la mue de nos animaux a pu débuter. Pour les chiens et chats, ça se fait tout seul, on a juste à ramasser les poils qui se collent partout sur les meubles, les fauteuils, les vêtements…

Pour nos chevaux, c’est le moment de la toilette de printemps. Ce sont des chevaux rustiques à la retraite et je n’ai pas besoin de les panser souvent. Là, par contre, c’était vraiment nécessaire. Les queues étaient toutes emmêlées et je ne parle pas des crinières qui avaient l’aspect de vilains chignons. Déjà à l’automne, lorsque Cyril, notre maréchal ferrant est venu pour le parage, les chevaux avaient besoin d’un bon « toilettage », mais j’ai manqué de courage et ils sont resté comme ça tout l’hiver  (pas bien ça !!!). Là il fallait vraiment que je m’y mette ! La crinière est un régulateur de température et la queue un fouet pour se débarrasser des insectes volants attirés par la sueur. Aussi, ce sont des attributs essentiels chez nos chevaux qu’il faut entretenir pour éviter parasites, piqûres et coups de chaleur.

Comme il était urgent de faire parer leurs pieds (dont la corne avait poussé tout l’hiver), j’avais honte d’appeler Cyril avant d’avoir pansé mes deux « cocos ». Alors ça y est, je m’y suis mise. Licol et corde pour éviter les échappées intempestives, l’étrille et la brosse pour éliminer vieux poils, poussière et squames, puis le peigne pour les crinières et la queue et  enfin, un petit coup de ciseaux pour parfaire le travail. Les voilà tout beaux à présent et je suis assez fière de moi. Cyril est venu le soir même ! Ouf il était moins une !...

 

 

A vous de juger du résultat...

 

Avant   Lucy et Cali en février 2010

 

 

 

 Après     cali3 - Copie

 

  cali - Copie

 

lucy3 - Copie     lucy - Copie

 

 

Ils sont beaux non?!

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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 09:23

 

-          Premier arrivé, Cali : double poney Welsh, robe alezan, né en 1995. 1. Cali 1996

Je l’ai acheté en juin 1996. Les propriétaires précédents n’ayant pas la possibilité de partir tout de suite, je n’habitais la maison qu’à partir de juillet.

En attendant, j’avais sympathisé avec eux et je me posais la question de savoir comment j’allais entretenir le pré adjacent à la maison (5000m² quand même !, à tondre ça fait beaucoup pour une seule femme ! )

Ils y avaient mis des moutons, dont ils faisaient l’élevage. Y.G. (l’ancien proprio) me proposa donc naturellement d’en reprendre quelques uns…Aie, j’y connais rien moi en mouton, et puis je ne pourrai jamais les envoyer à l’abattoir (je m’attache très vite aux petites bêtes…).

Je lui parlai de mon rêve d’avoir un cheval. Il m’a approuvée et j’ai acheté Cali. C’était un tout jeune poney de 1 an, trouvé dans le Maine et Loire, payé pas cher mais lorsque le vétérinaire est venu le voir, il a détecté tout de suite son triste état (malnutri, galeux, pouilleux).

Me voilà donc, dans le jardin, attacher l’animal, le laver et le soigner. Pas commode, le coquin lançait des coups de pieds dans tous les sens et n’appréciait visiblement pas ce genre de traitement (non mais !!!)

 Moi  j’étais vraiment profane dans le domaine, j’avais appris à monter quand j’étais plus jeune mais c’était dans un manège et les chevaux étaient nourris et soignés par d’autres…

A ce sujet, voici comment  j’ai étalé toute mon ignorance dans ce domaine et bien fait rire mes nouveaux voisins (fermiers de leur état) : lorsque j’ai ramené Cali à la maison, Y.G. m’avais libéré l’abri dans lequel il gardait ses moutons. Comme je n’habitais pas encore la maison et que je ne voulais pas qu’ils aient la charge de nourrir Cali, j’ai installé un nid douillet pour mon tout nouveau poney. Ayant de la paille et du foin à disposition, je me suis appliquée mais au bout de quelques jours, je me suis aperçue que le poney mangeait ce qui était au sol et ne touchait presque pas à ce que j’avais mis dans la mangeoire. Et pour cause, j’avais mis la paille dans le râtelier et le foin sur le sol !!! Y.G. et les voisins n’avaient rien osé me dire (ou pas voulu pour bien se marrer, je saurai jamais ;)). Je trouvais tout naturellement le foin moins « joli » que la paille Lorsque je leur en ai parlé, ils m’ont détrompée et mon poney a pu manger de la bonne façon….

Vous savez, je suis infirmière et étrangère. Ils m’ont dit plus tard qu’ils voulaient tester mon caractère et savoir réellement à quelle personne ils avaient à faire. Quand ils ont vu ma confusion et mon humilité, ils ont été rassurés et nous avons bien rigolé tous ensembles.

Depuis nous sommes devenus amis, de bons voisins qui s’entendent très bien, et ça c’est le plus beau cadeau que ce village m’a offert. Merci à tous.

Quand il est né, Cali s’appelait Hussard. Je l’ai renommé en hommage à ma maman Maman et Dundee 1992décédée trop tôt et qui aurait vraiment aimé  voir que j’avais réalisé mon rêve. Cette maison et ses habitants lui auraient certainement plu. Elle aimait la nature, les fleurs et les animaux au moins autant que moi.3. Cali 1997

Bon, donc Cali était là et il me fallait m’en occuper et m’en faire obéir. Joli défi que voilà !

C’est un poney très sympa. Il est vif, têtu, courageux et un peu imbu de sa petite personne.

Il défend son territoire et sait mordre ou lancer ses sabots à tout intrus.

Mais dès qu’il a accordé sa confiance à un humain, il sait être aussi très tendre, doux et gentil.

Il m’a fallut du temps avant de le rassurer sur mes intentions et l’apprivoiser. Il avait été malnutri dans sa première année et lorsque je lui servais sa ration de foin, il ne me laissait pas approcher de lui, il bottait et mordait. Il avait très peur que je ne le laisse pas manger à sa faim. Petit à petit, j’ai réussi à l’approcher et à le rassurer, mais même à présent qu’il a 15 ans, il est toujours le premier au râtelier et le plus gourmand. Notre maréchal ferrant et notre vétérinaire m’alertent régulièrement sur les risques de fourbure. Mais Cali n’en a cure et mange autant qu’il le peut. Au pré comme à l’écurie, je dois parfois le rationner mais il se débrouille toujours pour chiper un peu de sa part à Lucy. 

Lorsqu’il a eu environ 18 mois, j’ai commencé à le débourrer. Comme je n’y connaissais pas grand ‘chose, j’ai demandé conseil à mon vétérinaire. Il m’a répondu «  Tu as su très bien  éduquer ton chien, tu sauras te débrouiller avec un cheval… ! »

J’ai donc pris des bouquins, me suis armée de toute la patience du monde et «  en route bonne troupe… ! »

Les débuts ont été très frustrants pour lui et pour moi. Difficile de se comprendre, de se faire confiance. Découragée je me suis retournée vers mon vétérinaire qui m’a dit que je ne verrai un début de résultat qu’après environ 10 leçons ! J’ai donc pris mon courage à deux mains, Cali sa patience de poney et finalement, nous nous sommes retrouvés sur la route qui mène à notre hameau, marchant calmement l’un contre l’autre. Superbe victoire pour tous les deux et début de complicité qui ne s’est jamais démentie depuis.

 Calmer un poney de 200kg qui a peur d’une voiture ou d’une moto alors qu’on le tient seulement au bout d’une corde accrochée à son licol. Le retenir quand il veut s’échapper en évitant en même temps qu’il tire au renard et se rompe le cou. Ben c’était tout sauf évident, mais on y est arrivé.

Ensuite, nous avons appris comment suivre les allures, tourner en rond au bout d’une longe, accepter une selle, se laisser grimper sur le dos. Quelques mois plus tard, je pouvais le monter et l’atteler à une jolie petite carriole. Je dois dire que nous sommes plus souvent partis en attelage que moi montée sur son dos. Il a un trot tellement court que je ne pouvais m’empêcher de faire « du tape-cul » et ça s’est pas agréable du tout !

Mais l’attelage, ça c’était vraiment sympa ! Nous partions à la découverte des petits chemins du bocage, croisions des marcheurs, saluions les habitants des hameaux voisins, toujours enclins à faire une petite caresse à un si joli poney. Mon labrador, Dundee, marchait avec nous. Le bonheur, quoi !

2. Cali mars 1997 Cali mars 1997

 

4. Cali monté par Alexis 1998 Cali monté par Alexis, 1998

 

5. Cali attelé 1999 Cali attelé, 1999

 

Cali, Muriel, Dundee  1999 6. Cali, Muriel, Dundee 1999

DundeeDundee, mon labrador adoré. Décédé à l'âge de 10 ans.

 

(...) 

 

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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 19:43

Comme vous l'avez compris, j'adore les animaux...

J'ai reçu ce mail d'un ami et il m'a énormément touchée. A l'approche des vacances, s'il vous plait, soyez vigilants...

Merci pour eux et pour nous qui les aimons tant.

 

Journal d'un chien Journal d'un chien  

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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 18:20

Voilà, voilà, Cali est heureux...Lui il fait le" zozo" et Lucy savoure

 

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 17:48

Après les chevaux, les poules…

Sur les conseils d’une amie (Brigitte compatriote, tu te reconnaîtras !), et voyant depuis longtemps que nos poules s’arrachaient les plumes (au sens propre comme au figuré) par manque d’espace, j’ai décidé de les changer d’enclos.P1010002.JPG

 Avant

 

 

 

 

 

 

 

Le problème c’est que mon chéri ne voulait pas qu’elles réintègrent le poulailler. Faut préciser que cette dépendance a eu plusieurs usages depuis que j’habite ici :

    D’abord poulailler, avec niches et pondoirs, murs de pierre et sol ciment, petit enclos tout autour.

    Puis chenil, deux dogues allemand à l’époque (Uchka et Artémis, je vous en parlerai plus tard de celui là) qui restaient dehors pendant que nous étions au travail. Attention, palette isolant la couche du sol, lampe chauffante et rideau de bandes plastic (un peu de confort quand même !) + espace agrandi pour se dégourdir les patounes .P2230045.JPG

   Puis pièce pour ranger le mobilier de jardin et les vélos. (Uchka dort à la maison ; Artémis a trouvé une autre famille.)

   Et maintenant, elle sert toujours de lieu de rangement pour le mobilier de jardin, donc si on y laisse aller les poules, je vous dis pas le carnage ! (pouah, des crottes partout… et puis ce serait Pâques tous les jours pour aller à la chasse aux œufs dans ce fourbis !).

Bref fallait fabriquer un autre habitat pour nos volatiles (merci Brigitte…n’avions pas assez de boulot, il a fallut que tu me culpabilises avec tes poules apprivoisées  !). Jean-Pierre, qui a de la mémoire et quelque fois le sens pratique (pas toujours, dommage…) me rappelle que je voulais déplacer les tuiles de réserve, propose de les entreposer dans l’enclos et d’en utiliser pour monter un toit pour les pondeuses. Ni une ni deux, nous voilà au boulot. Rapatrier toutes les tuiles récupérées, et les empiler pour faire des cloisons. Poser dessus les vieilles plaques d’ « éternit » qui nous restent et le tour est joué ! Joué, enfin ouille le dos, les épaules et les poignets (paracétamol pour moi, pour passer une bonne nuit sniff !) !!

Après avoir installé la paille, l’abreuvoir et la mangeoire, restait à transférer les poules…

Là ce ne fut pas une sinécure : J-P d’un coté du mur pour les faire renter dans l’ancien abri, et moi de l’autre côté qui leur coure après pour les attraper. Quesque ça coure vite une poule quand elle croit qu’elle va passer à la casserole !! Elle saute, elle vole et moi j’ai l’impression d’avoir six bras tant ils partent dans tous les sens pour happer une patte ou une aile et fixer la peureuse récalcitrante au sol.

Enfin, déposer délicatement les volatiles stressés dans leur nouvel espace. Là explosion de joie et course folle vers ces paradis de feuilles mortes, d’herbes fraiches et de terre regorgeant de vers gras et autres bestioles délicieuses…( attention c’est les poules qui courent, pas nous…on mange pas des vers, nous,  hum !..)

 P1010028.JPG OK, on mettra des tuiles sur les plaques, ce sera plus joli.

C'est mieux hein ?   P1010029.JPG

 

 

Miam, les bons œufs en perspective avec des poules si heureuses 

 

 

Merci Brigitte!

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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 17:30

Quelle journée aujourd’hui ! Un soleil radieux et 22 degrés. Un avant goût de l’été ? Si c’est ça l’été qu’on aura cette année, je prends !

Bon ben c’est pas ça, mais il a fallut en profiter pour faire quelques aménagements extérieurs…

D’abord début de semaine, ouvrir le pré aux chevaux. Finie la corvée de foin matin et soir et ramassage des crottins (ça c’est très souvent Jean-Pierre qui s’y colle !). Je vous décris la scène :

  •       En premier, délimiter la parcelle qu’ils auront droit de piétiner et où ils pourront brouter. Il ne faut pas qu’ils aient trop à manger lorsqu’on les mets pour la première fois de l’année au pré sinon l’herbe grasse en trop grande quantité sur leurs estomacs habitués tout l’hiver au sec, serait difficile à digérer et pourrait provoquer des coliques. Les coliques peuvent  être mortelles chez les chevaux ! C’est pourquoi il faut continuer à donner un peu de foin sec pendant la transition.

Attitude des « zozos » : on piétine devant la barrière, on n’ose pas foncer contre le fil électrifié, mais c’est tout juste parce qu’on est un peu disciplinés quand même…

 

En ce qui nous concerne, nous les humains, vaut mieux pas se trouver trop près des sabots des impatients !

  •       Lorsque la clôture est installée, ça y est on peut ouvrir mais alors gare aux  bousculades ! Là ils ne sont plus du tout disciplinés, on les comprend. Vaut mieux se garer donc et s’esquiver en vitesse ! 
  •       Alors commence le plus joli spectacle de l’année : La découverte de l’espace autorisé puis les courses effrénées, les cavalcades, les ruades…Enfin, ils peuvent brouter cette herbe fraiche qui titillait leur odorat par un fumet si délicat depuis plusieurs semaines, qui leur chatouille le nez, et où ils  peuvent se coucher, se rouler, se prélasser. Le BONHEUR fait cheval quoi !

Moi je regarde de pas trop près, bien en sécurité derrière la barrière, les yeux éblouis et embués par l’émotion que procure un si joli spectacle.

Je suis tellement heureuse de leur joie, de leur bonheur. J’ai la chance de pouvoir les garder chez nous, je peux donc en profiter toute l’année, mais je suis triste pour eux lorsque l’hiver arrive et que pour préserver leur pâture, je suis obligée de les rentrer à l’écurie.

 Le lendemain…..

Cali a foncé délibérément  sur la clôture de séparation pour s’assurer peut être que l’herbe avait le même goût de l’autre côté  ou alors pour nous faire savoir qu’il n’était pas dupe et que cette partie du pré lui revenait aussi et qu’il entendait bien s’y rendre quand il le déciderait ! C’est pas un petit fil qui le retiendra:"non mais, ces humains qu’est ce qu’ils croient "

 (J’en suis sûre, je le connais, quand il veut aller de l’autre côté, il ne craint pas le courant électrique… « C’est juste un tout petit mauvais moment à passer, et si on s’y prend bien, en allant très vite, on sent rien, na ! »)

 D’accord je fais un peu d’anthropomorphisme mais je ne dois pas être loin de la vérité !

 

 

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 18:26

Le chat : en l’occurrence Vadrouille, chatte de race « Européenne », née en 2004 et Enzo, chat de race « Européen », né en 2009.

P1010008.JPG                            Copie-20-282-29-20de-20Vadrouille.jpg

Extrait du livre de Desmond Morris :   

§ Introduction : « Le chat domestique est une vivante contradiction. Aucun animal n’a établi des relations aussi intimes avec l’homme, tout  en conservant une telle indépendance de mouvement et d’action…….On doit emmener en promenade  le chien obéissant. Forte tête, le chat se promène seul.

Le chat mène une double vie. Dans la maison, il se conduit comme un gros chaton qui lève des yeux d’enfant vers ses maîtres humains. Perché en haut du toit, il est tout à fait adulte, maître de lui-même, un animal sauvage vivant en liberté, les sens en éveil et capable de subvenir à ses besoins, ayant pour un temps totalement oublié ses protecteurs humains… ».

Tout le temps ou j’ai habité des appartements où  je ne jouissais pas d’un jardin à moi, j’ai refusé d’avoir un chat. Je suis convaincue qu’un chat ne peut vraiment être heureux que dans ce qui ressemble le plus à son milieu naturel et où il peut librement se déplacer pour chasser, rencontrer ses congénères, draguer les femelles (ou les mâles, c’est selon…) et rentrer à la maison en toute sécurité.

Pour avoir toujours habité dans des endroits plus ou moins ruraux (campagne, montagne, bocage), je ne peux pas juger en toute objectivité du confort des chats en ville sans coin de nature pour s’aérer.

Je vous parlerai  donc de mes chats qui vivent en parfaite harmonie entre notre maison et la campagne environnante. Comme nous habitons dans le bocage (pour ceux qui ne connaissent pas, cherchez donc Courlay, Bressuire, Deux Sèvres sur Google Earth et vous comprendrez !), nous possédons une propriété comme on en trouve souvent ici, une ancienne ferme, réhabilitée, entourée de prés et de champs. En plus de la maison, il y a des dépendances qui  nous servent pour toutes sortes de choses. Une grange est aménagée en stalle pour nos chevaux, un bâtiment en garage, un autre en poulailler etc.

Nos chats se partagent donc les hectares de campagne environnante, et les quelques centimètres quarré que nous leur octroyons dans la maison. Je dis les cm², parce que je refuse qu’ils squattent tout l’espace .Pour ce faire, je les ai obligés à se contenter d’un coin unique et préféré pour chacun. A savoir, un fauteuil avec une couverture chaude et moelleuse pour Vadrouille et une couverture sur un coin du canapé pour Enzo. Un chat préfèrera un endroit calme, en dehors des zones de passage, où il se sent en sécurité, et bien sûr confortable ! Pour les empêcher de s’installer dans d’autres endroits du salon ou de la maison, il m’a suffit de les en chasser avec vigueur. Cet endroit interdit ne correspondant plus à leurs critères de calme et de sécurité, de guerre lasse, ils se sont contentés des places attribuées. Sachant qu’ils disposent d’une dépendance « personnelle »  pour prendre leurs repas en sécurité, de balles de foin ou de paille pour dormir au chaud, et de toutes sortes de coins tranquilles pour dormir et se prélasser, je ne les plaint pas !

Bien que nous leur donnions des croquettes à volonté, ils se servent sur la nature et croquent chaque jour leur ration de mulots, souris, musaraignes et petits oiseaux. Ben oui, c’est moins sympa, les petits oiseaux, mais que faire ? Et que dire quand ils nous ramènent des lapereaux ?!, c’est pire encore !  Mais c’est comme ça qu’ils régulent la population de « nuisibles » dans la nature et qu’ils s’épanouissent complètement dans leur vie de chats. Faut dire aussi que ça fait bien plaisir aux voisins qui sont agriculteurs et dont toutes ces petites bestioles (sauf les petits oiseaux, bien entendu…) bouffent le foin, la paille et ramènent le cas échéant leur progéniture !

Ce n’est pas le cas des chasseurs qui voient dans les chats des prédateurs concurrents. Comme si ces pauvres bêtes pouvaient à elles seules éradiquer la région des lapins, lièvres et autres cibles privilégiées de ces chers hommes armés de fusils !!! Messieurs (mesdames)  les chasseurs, par pitié laissez donc nos chats vivre en paix et continuer à croquer la vie à pleines canines… Merci pour eux !

Attention je m’adresse ici uniquement aux chasseurs distraits qui malencontreusement, un jour de brume, pas bien réveillés ont confondu lièvre et chat…

Dans le livre de Mr Morris, vous trouverez ce passage :

§ Le chat est-il un dératiseur vraiment efficace ? : « …Les chats nourris par le  fermier restaient aux alentours de la ferme et leur score comme prédateurs d’animaux nuisibles était beaucoup plus élevé (au sein de la ferme    Ndlr)…

 

Vadrouille à un caractère bien trempé, elle aime les câlins, mais c’est uniquement quand elle veut, où elle veut, le temps qu’elle veut. Quand elle en a marre, elle se retourne, vous regarde, gronde, montre les dents, couche les oreilles…bref vaut mieux la laisser partir, sinon il vous en cuira !

Enzo, c’est tout le contraire. Dès qu’il daigne venir nous voir, il accepte les caresses et ronronne à tout va. C’est un vrai chat cool. Un chat « pacha ». Quand il se repose, on le trouve souvent dans le canapé les pattes en l’air, offrant son petit bedon à mes tendres bisous. Et il en redemande le coquin !

Ce sont cependant de redoutables chasseurs et il n’est pas un jour sans que l’un ou l’autre nous laisse sur la terrasse un petit « cadeau » de leur cru. A nous de féliciter l’animal, d’admirer le cadeau (même si ça nous soulève le cœur quelque fois) et d’éliminer la dépouille une fois le félin chasseur reparti.

Ce passage du livre de Desmond Morris est très intéressant, je trouve, jugez plutôt !

                § Pourquoi le chat offre-t-il à ses maîtres une proie tout fraîche ? : « Si les chats font cela, c’est qu’ils tiennent leurs maîtres pour des incapables en tant que chasseurs. Bien  que, d’ordinaire, ils considèrent les humains comme des pseudo-parents, ils les traitent en l’occurrence comme leur famille-autrement dit, comme leurs chatons. Quand les chatons ne savent pas encore comment attraper et manger souris et petits oiseaux (on y revient...  Ndlr) le chat leur montre l’art et la manière de les prendre…. »             Lisez la suite dans le bouquin, c’est vraiment très intéressant  

 

Un peu fatiguée ce soir, suite plus tard...

  

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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 11:36

Vaste programme que d’obtenir de vos animaux familiers un minimum de savoir vivre… ;)

 

Dans cet article, je ferais souvent référence à 2 ouvrages qui m’ont beaucoup aidée à comprendre comment fonctionnaient les chiens et les chats qui partagent notre quotidien :

                « Le chien révélé »  de Desmond MORRIS  -  édition Calmann-Lévy,  1987

                « Le chat révélé »   de Desmond MORRIS -  édition Calmann-Lévy, 1987

 

 Le chien :  panier-u-002.JPG    P1010003   P1010016.JPG

 en l’occurrence UCHKA, Dogue Allemand femelle  et ULIA, Cavalier King Charles femelle.

1.       Les comportements que je souhaitais obtenir (entre autres…) :

A / Etre propre et ne pas faire ses besoins dans la maison (ça va de soi !)

B / Répondre à son nom (choisi par nous les humains ; elles ne voulaient peut être pas celui-là, mais tant pis, c’est nous qui commandons après tout, et puis on parle pas « chien » nous, alors…)

C / Ne pas trop s’éloigner et revenir quand on les appelle. Ce n’est pas rigolo de leur courir après ou de s’époumoner à les appeler et constater qu’elles vous regardent avec un mépris total tout en filant de plus en plus loin de nous ! 

D/ Ne pas squatter tous les fauteuils et les coins douillets de la maison, et surtout ne pas s’installer  confortablement dans notre lit. En ce qui me concerne, c’est une question d’hygiène, avis qui n’est pas partagé par tous les propriétaires d’animaux domestiques, mais ça les regarde. (Chacun fait ce qu’il veut chez lui, non ?)

E/ Ne pas quémander de la nourriture à table. Oui je sais, encore de l’hygiène !  Je suis  infirmière après tout, il me reste quelques séquelles de mes cours.

F/ Connaître le mot « niche, coussin, panier, corbeille » ou tout les mots  que vous voudrez employer, l’important étant qu’elles reconnaissent leur place dans la maison et qu’elles s’y rendent lorsqu’on leur demande.

2.       Les comportements que j’ai obtenus :        verrai-je quelques sourires se dessiner sur votre visage ???

A/ Elles sont propres, ça ce n’était pas trop difficile.

 Il faut les sortir souvent. Le chiot ne maîtrise pas encore bien sa vessie, aussi sortez le dès qu’il se réveille de sa sieste, dès le lever aussi, avant n’importe quelle activité que vous ayez  à faire (café, toilette etc.) ;  toute excitation donne lieu au relâchement de la vessie (les fameux « pipis de joie »), pensez à les laisser s’exprimer  à l’extérieur, ne donnez pas à manger trop tard le soir, les croquettes obligent le chien à boire souvent, donc pipi garanti pendant la nuit.  Il faut aussi connaître une règle primordiale, la maman chien nettoie derrière son chiot tous ses besoins. L’erreur à ne pas commettre est de nettoyer les saletés à la vue du chiot. Il croira que vous continuez  ce que sa mère faisait. Comment faire alors, me direz vous ? C’est simple, lorsque votre chiot s’est soulagé, mettez le aussitôt dehors et précisez lui fermement que c’est là qu’il doit se soulager en lui disant par exemple «  ici pipi, ou autres petits mots doux de votre cru » (simplement de la voix, hein ! Pas de truffe écrasée de force dans le pipi et autres méchancetés qui ne feraient que rendre votre chiot encore plus confus, voire agressif ! Et en plus vous ne réussirez qu’à abimer irrémédiablement son flair)

Ne le laissez pas dehors pendant des heures, il suffit de quelques minutes, juste le temps dont vous aurez besoin pour nettoyer la « bêtise ».

 

B/ Répondre à son nom  :

Ca elles connaissent, surtout si on propose le repas, une exceptionnelle friandise ou un gros câlin. Je ne sais pas si le nom que nous leur avons donné leur plait, mais c’est un peu comme nous les humains, on ne choisit pas nous même et quelques fois  le patronyme dont nous sommes affublés nous semble  dur à porter.

 

C/ Revenir à l’appel :

C’est gagné pour Uchka, un dogue allemand  craint de perdre le contact avec son maître, elle me colle littéralement aux jambes (on ne sait jamais, que je m’envolerai !).

Pour Ulia, même 7 ans plus tard, le résultat est mitigé. C’est un chien qui a des instincts de chasseur et elle est très indépendante. En fait, elle répond quand elle n’a rien d’autre à faire…

Sinon elle fait la sourde oreille. Il faut parfois que je hausse le ton pour que cette demoiselle accepte de revenir. Heureusement, on habite loin de la route, parce que sinon, elle se serait fait écraser plus d’une fois…

Un petit truc que j'utilise aussi, je les siffle. Le chien entend bien les sons aigüs. Ca marche à tous les coups.  (pour info, ça marche aussi avec mes chevaux qui rappliquent dès que je les siffle).

 

D/ Rester à leur place :

Extraits du livre  de Desmond Morris :

-            Pourquoi  les chiens veulent-ils dormir sur le lit de leur maître ? »

« …, par bien des aspects, ils n’ont jamais dépassé le stade du chiot. …même adultes ils considèrent leurs maîtres humains comme des pseudo-parents…il essayera toujours de dormir le plus près possible de sa « meute »…Dans la plupart des cas, les familles finissent par mettre au point un compromis, qui permet au chien de rester aussi près que possible de la chambre, tout en évitant cependant que sa présence ne devienne trop envahissante. »

Chez nous chacune à sa place ou presque ;))

Uchka, la doguette, est un peu volumineuse (60 kg quand même !), aussi n’a-t-elle droit qu’à sa couche (euh en principe…parfois sur demande insistante de sa part et pour un instant déterminé elle a le droit de squatter le canapé aux côtés de Jean-Pierre).On a pas honte puisque  sa « couche » c’est un matelas couvert d’un coussin moelleux et posé sur un sommier à lattes (en fait une palette, mais faut pas le dire, ça fait mieux de dire sommier à lattes pff !).

Ulia a un peu plus de prérogatives. Le soir lorsque nous sommes installés pour regarder la télé, elle peut venir se coucher sur mon ventre (un peu volumineux donc très moelleux...). Elle dispose aussi d’une couverture sur le canapé près de son maître mais depuis que le chat Enzo est arrivé, il a chipé la place et chacun se relaie pour être au plus prêt du maître et bénéficier de ses caresses.

La nuit, chacune sur sa couche (une corbeille douillette pour Ulia).Les chats dehors !

Nous on dort à l’étage juste au-dessus d’elles au point de les entendre ronfler, mais oui ça ronfle un chien !!!

 

E/ Quémander à table :

Chez nous c’est formellement interdit ! En premier lieu pour raison d’hygiène, ce n’est pas très agréable de trouver des poils de chiens dans son assiette, et je ne parle pas de la bave laissée sur vos mains lorsque vous tardez à donner le morceau tant désiré.

Ensuite pour le respect de la hiérarchie dans la « meute » : Le maître ou la maîtresse, (l’humain quoi !)  doit obligatoirement être le dominant. Pour que cette hiérarchie soit respectée, il faut que le  dominant de la «meute» mange en premier. Il n’autorisera les autres membres à manger que lorsqu’il sera lui-même rassasié. Donc nos chiens ne peuvent manger qu’après nous, de préférence dans leur gamelle et pas dans notre main ! Chacun à sa place ! J’exige cela de mes chiens aussi parce que nous avons une Chambre d’Hôtes et que nous recevons des personnes à qui nous servons le petit déjeuner. Par respect pour nos hôtes, j’envoie systématiquement Uchka et Ulia dans leur corbeille et elles obéissent très bien.

Très souvent nos hôtes nous en sont très reconnaissants, tout le monde n’aime pas avoir un chien pendu à ses basques lorsqu’il mange !

Pour obtenir cela, je leur ai appris le mot ‘non’. Le ton est péremptoire et sans appel. Pas de câlin, pas de prière, juste NON ! Non est le mot de tous les interdits. Je leur ai appris lorsqu’elles étaient petites : quand c’est autorisé, c’est encouragé par une flatterie et des mots doux ; quand c’est interdit, un ‘Non’ sec et péremptoire et une attitude hautaine et distante. Elles ont vite compris où était leur intérêt entre câlins et indifférence, croyez moi !

 

F/ Connaître le mot niche…

Le coussin, la niche, la corbeille doivent être un refuge de calme et de sécurité pour l’animal.

Les nôtres sont situées à l’écart des voies de passage, pas loin des radiateurs (l’hiver c’est plus douillet). Elles les connaissent donc très bien et si je les y envoie, elles y vont parfois en rechignant mais elles savent qu’elles y seront tranquilles et à l’abri des réprimandes.

Je ne laisse en aucun cas approcher un enfant de leur couche lorsqu’elles y sont. Quelque soit la taille du chien, la corbeille étant par habitude posée au sol, l’enfant se trouve à la portée de la gueule du chien et la hiérarchie en est bousculée. Il y a donc un grand risque de morsure. De plus la niche ou corbeille est un endroit que s’est approprié le chien, il lui appartient exclusivement et donc tout être étranger sera perçu comme intrus et traité de la sorte !

 

J’ai la prétention de penser que nos chiens sont bien élevés, mais les chiens sont des animaux et ils doivent être considérés comme tels en toute circonstance ! Il faut les approcher avec douceur et respect, ne pas les faire souffrir et ne pas les effrayer. Une morsure d’Ulia laisserait une vilaine cicatrice, une d’Uchka, un gros morceau en moins !!!

Je demande donc à toute personne étrangère à la maison de ne pas laisser d’enfant(s) seul(s) en présence de l’une ou l’autre, le danger étant permanent quelque soit le caractère du chien.

Les nôtres sont très gentilles, mais elles protègent leur territoire, leurs maîtres,  leur nourriture et leur intégrité.

A bon entendeur !

 

Deux bouquins que j'ai aimés aussi:

       "La plus belle histoire des animaux" - Pascal Picq; Jean-Pierre Digard; Boris Cyrulnik; Karine lou Matignon - édition Seuil - 1999

       "Le dogue allemand" - Marie-José Labrousse . Artémis édition - 2003

   

Pour affiner l'éducation d'Uchka, j'ai pris conseil auprès de son éleveuse, Madame Boivin Elizabeth.

Site" Les Géants du Bocage":   http://www.geantsdubocage.fr/  Je vous le conseille, il est très intéressant et sympa.

J'en profite pour la remercier, ainsi que son mari,  pour tous leurs bons conseils. Uchka a bientôt 7 ans et est en pleine forme !

 

 

Pour le chat, voir article suivant...

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6 janvier 2010 3 06 /01 /janvier /2010 20:11

 

Copie-de-P1010001.JPG

                 Enzo était un petit chaton déposé chez le vétérinaire et jamais récupéré. Trois jours plus tard, j'ai du acheter un produit pour mes chevaux et bien sûr je suis passée chez ce même vétérinaire. Un petit chaton gambadait dans toute la pièce, sur les bureaux et sur les chaises...Il n'était pas farouche et semblait même très affectueux.

Je vous laisse deviner la suite...

J'ai rejoint Jean-Pierre dans la voiture et lui ai annoncé que nous avions un animal de plus à ajouter à notre "ménagerie"...

Depuis, bien sûr le chaton a grandi, il chasse maintenant fort bien mais aime aussi savourer une sieste bien méritée dans le canapé douillet.P1010008.JPG

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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 20:29

Lorsque Jean-Pierre est arrivé à la maison, il a compris que j'adorais les animaux et pour cause...

J'avais déjà un labrador (Dundee), une chatte (Misty) et deux chevaux (Cali et Lucy).

 

Mais bien-sûr je ne me suis pas arrêtée là ! Lorsque Dundee nous a quitté, suivi de près par Misty, sont venues deux coquines pleines de tendresse : en août, la petite Ulia, un Cavalier King Charles bleinheim et en décembre, la grande Uchka, dogue allemand noire.

 

Nous avons agrandi notre "arche" en y ajoutant pèle-mèle des poules, des cannes, un serin, 2 chats et des poissons d'eau chaude dans leur aquarium (300 litres quand même, ça prend de la place!).

Mais aussi des hirondelles qui viennent nous rendre visite chaque année....le problème c'est qu'à chaque fois elles invitent leurs copines et dès lors on a de plus en plus de nids. 

 

N'oublions pas non plus tous les oiseaux de nos campagne qui nichent volontiers dans nos haies et nos arbres.

Et puis les lapins et les lièvres avec leurs petits (c'est fou ce que ça pullule ces petites bêtes là!)

Pour le plus grand plaisir de nos chats quelque fois, faut bien entretenir sa forme et puis c'est la nature et personne n'est parfait.

 

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